océanie | Papouasie-Nouvelle-Guinée
Bouclier
Papouasie-Nouvelle-Guinée
Bouclier de guerre Wola
Lai Valley, Sud des Hautes-Terres
Papouasie-Nouvelle-Guinée
Début du XXe siècle
Bois sculpté et pigments
Hauteur : 135 cm
Provenance
Ex collection Chris Boylan, Sydney
Publication
Shields ! Kunst aus Neuguinea, Johann Feilacher, 2010, p. 105
Bouclier Wola Lai Valley 135 cm / Galerie Flak
Nous consulter
La guerre jouait un rôle essentiel dans le système complexe d'échanges et de compensations qui liait les différents groupes humains de la région des Hautes Terres en Papouasie-Nouvelle-Guinée.
Chaque guerrier portait un bouclier, des lances, des arcs et des flèches ainsi que des couteaux ou des haches de pierre.
Le bouclier était l'élément le plus important de l'équipement du guerrier. Il recelait un pouvoir magico-spirituel, et on le considérait comme une extension du guerrier lui-même. Le bouclier était doté d’une force vitale transmise symboliquement des ancêtres du clan.
Avant le déclenchement des hostilités, les combattants repeignaient leurs boucliers pour s'assurer que leurs couleurs brillent au soleil afin d'éblouir et de menacer le camp adverse.
Comme l'indique Chris Boylan de qui provient cette oeuvre, les boucliers de cette région sont généralement ornés de motifs abstraits tels que des cercles et des demi-cercles. Ce bouclier correspond à un type bien plus rare représentant une figure anthropomorphe peinte en rouge. Lorsque des personnages sont peints sur des boucliers, ils représentent généralement des ancêtres et confèrent un pouvoir protecteur au guerrier utilisant le bouclier.
Le rouge est la couleur de la victoire et du sang; elle est généralement la couleur principale utilisée pour ces boucliers. Symboliquement, elle permet d'assurer la victoire sur l'ennemi.
Le bouclier est sculpté dans un bois dont le nom signifie "guerre" (war), d'où le nom de ce type de bouclier, warrumbi, qui signifie littéralement «mur de l'arbre de guerre».
Ce bouclier ancien présente des restaurations locales attestant de son usage prolongé.
Chaque guerrier portait un bouclier, des lances, des arcs et des flèches ainsi que des couteaux ou des haches de pierre.
Le bouclier était l'élément le plus important de l'équipement du guerrier. Il recelait un pouvoir magico-spirituel, et on le considérait comme une extension du guerrier lui-même. Le bouclier était doté d’une force vitale transmise symboliquement des ancêtres du clan.
Avant le déclenchement des hostilités, les combattants repeignaient leurs boucliers pour s'assurer que leurs couleurs brillent au soleil afin d'éblouir et de menacer le camp adverse.
Comme l'indique Chris Boylan de qui provient cette oeuvre, les boucliers de cette région sont généralement ornés de motifs abstraits tels que des cercles et des demi-cercles. Ce bouclier correspond à un type bien plus rare représentant une figure anthropomorphe peinte en rouge. Lorsque des personnages sont peints sur des boucliers, ils représentent généralement des ancêtres et confèrent un pouvoir protecteur au guerrier utilisant le bouclier.
Le rouge est la couleur de la victoire et du sang; elle est généralement la couleur principale utilisée pour ces boucliers. Symboliquement, elle permet d'assurer la victoire sur l'ennemi.
Le bouclier est sculpté dans un bois dont le nom signifie "guerre" (war), d'où le nom de ce type de bouclier, warrumbi, qui signifie littéralement «mur de l'arbre de guerre».
Ce bouclier ancien présente des restaurations locales attestant de son usage prolongé.
Publication
Explorez le reste de la collection