océanie | Îles Marquises
Manche d’éventail
Îles Marquises
Manche d’éventail Ke’e Tahi’i
XIXe siècle
Bois sculpté
Hauteur : 32 cm
Provenance
Ex collection Lady Brassey, probablement collecté lors d’un voyage à bord du « Sunbeam » (1876-1883)
Ex collection Hastings Museum, Grande-Bretagne
Ex collection James T. Hooper, Arundel, n°428
Ex collection Wayne Heathcote, Londres
Ex Christie’s Londres, 3-4 juillet 1990, lot 114
Ex collection privée, New York
Ex collection privée, Royaume-Uni
Publication
« Art and Artefacts of the Pacific, Africa and the Americas, The James Hooper Collection »,
Steven Phelps, Hutchinson Publications, Londres, 1976, p. 102
Manche d'éventail des Marquises 32 cm / Galerie Flak
Prix : nous consulter
Les premiers contacts avec les Européens ont eu lieu dans les îles Marquises au XVIe siècle avec les marins espagnols, mais les premiers exemples d'éventails ne sont connus qu'après 1830 lorsqu'ils ont été ramenés en Europe.
Véritables insignes de commandement, les éventails étaient avant tout un symbole de pouvoir et de distinction. Seuls les dignitaires de haut rang, les chefs et les princesses avaient le droit de posséder ces objets de prestige, dont la fonction utilitaire était de "prolonger les effets d'un souffle bienfaisant" comme l'explique Marie Noëlle Ottino-Garanger dans "Kannibals et Vahinés" (Chartres, 2002).
Les éventails étaient transmis de génération en génération et faisaient partie des trésors inaliénables d'une famille. Dans les îles Marquises, l'art de l'ornement personnel a atteint des sommets de raffinement et de force évocatrice.
Dans les mythes polynésiens, le tiki est souvent considéré comme l'ancêtre primordial des hommes. Les représentations anthropomorphes du tiki sont omniprésentes dans l'art des îles Marquises et notamment sur les manches d'éventail.
Ce manche d'éventail à la provenance remarquable est composé de deux ensembles de tiki (se faisant face, surmontant des figures à l'envers avec de longs visages).
Véritables insignes de commandement, les éventails étaient avant tout un symbole de pouvoir et de distinction. Seuls les dignitaires de haut rang, les chefs et les princesses avaient le droit de posséder ces objets de prestige, dont la fonction utilitaire était de "prolonger les effets d'un souffle bienfaisant" comme l'explique Marie Noëlle Ottino-Garanger dans "Kannibals et Vahinés" (Chartres, 2002).
Les éventails étaient transmis de génération en génération et faisaient partie des trésors inaliénables d'une famille. Dans les îles Marquises, l'art de l'ornement personnel a atteint des sommets de raffinement et de force évocatrice.
Dans les mythes polynésiens, le tiki est souvent considéré comme l'ancêtre primordial des hommes. Les représentations anthropomorphes du tiki sont omniprésentes dans l'art des îles Marquises et notamment sur les manches d'éventail.
Ce manche d'éventail à la provenance remarquable est composé de deux ensembles de tiki (se faisant face, surmontant des figures à l'envers avec de longs visages).
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