AfriQue | République Démocratique du Congo
Figure Songye
République Démocratique du Congo
Figure de pouvoir Nkishi
Bois sculpté, cauris, cuir et perles
Début du 20ème siècle
Hauteur : 33 cm
Ex collection Leo Meurrens, Louvain (1905-1966)
Ex collection Pierre Dartevelle, Bruxelles
Ex collection particulière, New York
Songye 33 cm ex Leo Meurrens/ Galerie Flak
Prix : nous consulter
Les Songye sont un peuple d’Afrique Centrale présent dans le sud-est de la République Démocratique du Congo, près de la rivière Lomami. Ce peuple compte aujourd’hui 200 000 habitants.
L’organisation politique des Songye est structurée autour de la personnalité du chef, figure sacrée et bénéfique. Celui-ci est doté d’un pouvoir magico-religieux. A l’instar de nombreuses autres ethnies africaines, des sociétés secrètes structurent la vie sociale, politique et religieuse. Appelés Boanga (ou nganga), les fétiches et les amulettes sont des objets omniprésents chez les Songye, dont la vie sociale est imprégnée par la magie. S’ils apportent la richesse, la fécondité et assurent le succès, ils ont également pour fonction de protéger contre les « forces hostiles », telles que la foudre ou encore la maladie. Ces statuettes sont fabriquées et utilisées par des féticheurs qui pouvaient les invoquer lors du rituel de la pleine lune. Du fait de la puissance de ces figures, leur manipulation devait s’entourer de précautions particulières. Ainsi, il ne devait généralement pas y avoir de contact physique direct avec la figure, celle-ci se devait d’être manipulée à l’aide de baguettes en bois ou en métal afin de la garder à distance.
Ces fétiches pouvaient être ornés d’une corne d’antilope. C’est dans la corne qu’était contenu la « médecine » qui permettait la transmission à son possesseur de la force suffisante pour empêcher qu’une injustice soit commise.
Concernant la provenance, Leo Meurrens (1905-1966) était un peintre, sculpteur et professeur à l'Académie des Beaux-Arts de Louvain.
Ami proche de Frans Olbrechts (1899-1958), il avait notamment réalisé la couverture de son livre “Het Roode Land der Zwarte Kariatieden” consacré aux cariatides du Congo en 1935
L’organisation politique des Songye est structurée autour de la personnalité du chef, figure sacrée et bénéfique. Celui-ci est doté d’un pouvoir magico-religieux. A l’instar de nombreuses autres ethnies africaines, des sociétés secrètes structurent la vie sociale, politique et religieuse. Appelés Boanga (ou nganga), les fétiches et les amulettes sont des objets omniprésents chez les Songye, dont la vie sociale est imprégnée par la magie. S’ils apportent la richesse, la fécondité et assurent le succès, ils ont également pour fonction de protéger contre les « forces hostiles », telles que la foudre ou encore la maladie. Ces statuettes sont fabriquées et utilisées par des féticheurs qui pouvaient les invoquer lors du rituel de la pleine lune. Du fait de la puissance de ces figures, leur manipulation devait s’entourer de précautions particulières. Ainsi, il ne devait généralement pas y avoir de contact physique direct avec la figure, celle-ci se devait d’être manipulée à l’aide de baguettes en bois ou en métal afin de la garder à distance.
Ces fétiches pouvaient être ornés d’une corne d’antilope. C’est dans la corne qu’était contenu la « médecine » qui permettait la transmission à son possesseur de la force suffisante pour empêcher qu’une injustice soit commise.
Concernant la provenance, Leo Meurrens (1905-1966) était un peintre, sculpteur et professeur à l'Académie des Beaux-Arts de Louvain.
Ami proche de Frans Olbrechts (1899-1958), il avait notamment réalisé la couverture de son livre “Het Roode Land der Zwarte Kariatieden” consacré aux cariatides du Congo en 1935
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