AmériQue du Nord | Arizona
Poupée Kachina
Arizona
Katsina Pahlik Mana – Kachina Jeune Fille papillon
Hopi
Bois sculpté (Cottonwood), et pigments
Années 1900-1910
Hauteur : 30 cm
Kachina Pahlik Mana 30 cm / Galerie Flak
Prix : nous consulter
« Cette poupée hopi évoque la déesse du maïs : dans l’encadrement crénelé de la tête, vous découvrirez les nuages sur les montagnes ; dans ce petit damier, au centre du front, l’épi ; autour de la bouche, l’arc-en-ciel […] Est-ce là, oui ou non, la poésie telle que nous continuons à l’entendre ? »
André Breton, Le Littéraire, 1946
Les poupées kachina (katsinam) représentent les esprits ou dieux du panthéon des Indiens Pueblo du Sud-Ouest des États-Unis. Offertes aux enfants, les kachinas constituaient un outil pédagogique leur permettant de se familiariser avec le monde spirituel et de perpétuer la connaissance des mythes fondateurs au sein de la société.
La kachina présentée ici est une figuration archaïque de Jeune Fille Papillon (Pahlik’Mana). Palhik Mana apparaissait lors des danses rituelles du mois de Février. Elle était présente dans la kiva (chambre souterraine cérémonielle chez les Hopi) où on la voyait moudre du maïs, nourriture sacrée qu’elle offrait ensuite sur la plaza lors des danses. Cet esprit était censé apporter la pluie, promesse et de vie et de croissance pour les animaux et de récolte abondante.
A l’occasion de l’apparition de la Jeune Fille Papillon, certains membres de la kiva (chambre cérémonielle) devaient s’abstenir de manger des aliments salés et gras et éviter tout contact avec le sexe opposé. Selon les Hopi, le jeûne et l’ascèse permettaient d’atteindre un niveau de concentration élevé à travers l'auto-purification de l'esprit.
Des danseurs tant masculins que féminins pouvaient incarner Palhik Mana (les usages à ce propos différaient d’une Mesa d’un village Hopi à l’autre).
La figuration et la fonction rituelle de Pahlik Mana sont proches de celles des kachina Poli Mana et Salako (ou Shalako) Mana ce qui explique qu’on les confonde souvent dans la littérature consacrée aux kachinas.
André Breton, Le Littéraire, 1946
Les poupées kachina (katsinam) représentent les esprits ou dieux du panthéon des Indiens Pueblo du Sud-Ouest des États-Unis. Offertes aux enfants, les kachinas constituaient un outil pédagogique leur permettant de se familiariser avec le monde spirituel et de perpétuer la connaissance des mythes fondateurs au sein de la société.
La kachina présentée ici est une figuration archaïque de Jeune Fille Papillon (Pahlik’Mana). Palhik Mana apparaissait lors des danses rituelles du mois de Février. Elle était présente dans la kiva (chambre souterraine cérémonielle chez les Hopi) où on la voyait moudre du maïs, nourriture sacrée qu’elle offrait ensuite sur la plaza lors des danses. Cet esprit était censé apporter la pluie, promesse et de vie et de croissance pour les animaux et de récolte abondante.
A l’occasion de l’apparition de la Jeune Fille Papillon, certains membres de la kiva (chambre cérémonielle) devaient s’abstenir de manger des aliments salés et gras et éviter tout contact avec le sexe opposé. Selon les Hopi, le jeûne et l’ascèse permettaient d’atteindre un niveau de concentration élevé à travers l'auto-purification de l'esprit.
Des danseurs tant masculins que féminins pouvaient incarner Palhik Mana (les usages à ce propos différaient d’une Mesa d’un village Hopi à l’autre).
La figuration et la fonction rituelle de Pahlik Mana sont proches de celles des kachina Poli Mana et Salako (ou Shalako) Mana ce qui explique qu’on les confonde souvent dans la littérature consacrée aux kachinas.
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