océanie | Îles Marshall
Carte de navigation
Îles Marshall
Carte de navigation
Iles Marshall
Micronésie
XXe siècle
Bois et coquillages
Longueur : 56 cm
Provenance
Ex collection Joseph E. Kennedy, Hawaï
Ex Bonhams Los Angeles, 2016
Ex collection privée, Paris
Carte de Navigation Marshall 56 cm / Galerie Flak
Prix : nous consulter
Ces cartes de navigation étaient employées par les habitants des Iles Marshall pour naviguer en pirogue à travers l'Océan Pacifique. Les motifs y figurant seraient des représentations des principaux courants océaniques et les perturbations qu’ils engendrent pour la navigation autour des îles.
La plupart de ces cartes étaient faites avec des bâtonnets issus de la nervure centrale de palmes de cocotiers ligaturées ensemble. Les emplacements des îles étaient représentés par des coquilles attachées au cadre ou par la jonction fendue de deux ou plusieurs bâtonnets. La forme générale de chacune de ces cartes pouvait tant varier sur le plan du dessin et de son interprétation que seul le navigateur qui l’avait réalisé pouvait l’interpréter et s’en servir. L'utilisation de ces cartes a pris fin après la Seconde Guerre Mondiale, lorsque la cartographie moderne et les avancées technologiques ont rendu la navigation et les voyages entre les îles plus accessibles.
Ces cartes des Marshall, à la différence des cartes traditionnelles, étaient étudiées et mémorisées avant que le navigateur n’entreprenne son voyage. Elles n’étaient pas consultées lors de la navigation. Les navigateurs micronésiens utilisaient leurs sens et leur mémoire pour s’orienter lors des voyages en pirogue : en s'accroupissant ou en se couchant dans l’embarcation, ils ressentaient les mouvements et la direction ainsi que la force des vagues et courants sous-marins.
« Bien qu’étant également des voyageurs audacieux et aguerris, avec des siècles d’expérience, les Polynésiens semblent n'avoir jamais étudié les phénomènes océaniques et la science de la navigation avec un niveau d'habileté et une méthode aussi aboutie que les insulaires des Marshall. Les spécialistes de la navigation à voile pouvaient déduire beaucoup d’information grâces à l’observation des marées et courants. Pour autant, ces connaissances restaient relativement élémentaires et n’étaient jamais détaillées, tabulées et présentées sous forme de cartes comme aux Marshall où chaque navigateur possédait des cartes qui se fondaient sur sa propre expérience et sur les connaissances transmises ou acquises lors de ses navigations (Canoes Of Oceania, Haddon & Hornell, 1975: p. 372).
La plupart de ces cartes étaient faites avec des bâtonnets issus de la nervure centrale de palmes de cocotiers ligaturées ensemble. Les emplacements des îles étaient représentés par des coquilles attachées au cadre ou par la jonction fendue de deux ou plusieurs bâtonnets. La forme générale de chacune de ces cartes pouvait tant varier sur le plan du dessin et de son interprétation que seul le navigateur qui l’avait réalisé pouvait l’interpréter et s’en servir. L'utilisation de ces cartes a pris fin après la Seconde Guerre Mondiale, lorsque la cartographie moderne et les avancées technologiques ont rendu la navigation et les voyages entre les îles plus accessibles.
Ces cartes des Marshall, à la différence des cartes traditionnelles, étaient étudiées et mémorisées avant que le navigateur n’entreprenne son voyage. Elles n’étaient pas consultées lors de la navigation. Les navigateurs micronésiens utilisaient leurs sens et leur mémoire pour s’orienter lors des voyages en pirogue : en s'accroupissant ou en se couchant dans l’embarcation, ils ressentaient les mouvements et la direction ainsi que la force des vagues et courants sous-marins.
« Bien qu’étant également des voyageurs audacieux et aguerris, avec des siècles d’expérience, les Polynésiens semblent n'avoir jamais étudié les phénomènes océaniques et la science de la navigation avec un niveau d'habileté et une méthode aussi aboutie que les insulaires des Marshall. Les spécialistes de la navigation à voile pouvaient déduire beaucoup d’information grâces à l’observation des marées et courants. Pour autant, ces connaissances restaient relativement élémentaires et n’étaient jamais détaillées, tabulées et présentées sous forme de cartes comme aux Marshall où chaque navigateur possédait des cartes qui se fondaient sur sa propre expérience et sur les connaissances transmises ou acquises lors de ses navigations (Canoes Of Oceania, Haddon & Hornell, 1975: p. 372).
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