océanie | Nouvelle-Zélande
Massue Tewhatewha
Nouvelle-Zélande
Massue de guerre Tewhatewha
Maori
XIXe siècle
Bois et plume
Hauteur : 161 cm
Provenance
Ex collection William Ohly (1883-1955), New Barnet, Angleterre
Ex Christie’s Paris, 11 décembre 2011, lot 209
Ex collection Douglas Barrett, Little Barrington, Angleterre
Ex collection Edric van Vredenburgh, acquis au précédent
Massue Maori Tewhatewha 161 cm / Galerie Flak
Prix : nous consulter
Dans l’art Maori, on distingue trois sortes de massues longues : la powhenua, la tewhatewha et la taiaha. Elles étaient faites d’une seule pièce de bois très résistant et étaient tenues à deux mains.
Le tewhatewha, de par sa forme si particulière, retint très tôt l’attention des voyageurs européens.
Comme l’indique l’auteur Makereti dans "The Old-Time Maori" (publié à Londres, 1938, pp.319-320), la lance tewhatewha mesure généralement entre 1,5 et 2 mètres de long et sa forme rappelle celle d’une hache. L'un des noms de cette arme est paiaka (une racine), car elle est principalement sculptée dans la racine d’un arbre, le maire, dont le bois est très dur. L’extrémité inférieure servait à donner un coup perforant, mais le tewhatewha était essentiellement utilisé pour frapper, non avec le tranchant de la lame, mais avec le dos épais de celle-ci. La partie inférieure de la lame était percée d'un petit trou auquel était fixé un toupet de plumes de kahu (faucon) ou de kereru (pigeon). Celles-ci étaient agitées avec des mouvements très rapides devant le visage de l’adversaire pour le distraire et ainsi permettre de lui porter un coup. Lors des combats, le tewhatewha était tenu avec la pointe vers le bas.
Le tewhatewha, de par sa forme si particulière, retint très tôt l’attention des voyageurs européens.
Comme l’indique l’auteur Makereti dans "The Old-Time Maori" (publié à Londres, 1938, pp.319-320), la lance tewhatewha mesure généralement entre 1,5 et 2 mètres de long et sa forme rappelle celle d’une hache. L'un des noms de cette arme est paiaka (une racine), car elle est principalement sculptée dans la racine d’un arbre, le maire, dont le bois est très dur. L’extrémité inférieure servait à donner un coup perforant, mais le tewhatewha était essentiellement utilisé pour frapper, non avec le tranchant de la lame, mais avec le dos épais de celle-ci. La partie inférieure de la lame était percée d'un petit trou auquel était fixé un toupet de plumes de kahu (faucon) ou de kereru (pigeon). Celles-ci étaient agitées avec des mouvements très rapides devant le visage de l’adversaire pour le distraire et ainsi permettre de lui porter un coup. Lors des combats, le tewhatewha était tenu avec la pointe vers le bas.
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