Archives | Arizona
Katsina doll
Arizona
Katsina doll
Carved by Hopi Chief Wilson Tawaquaptewa, Oraibi (1873-1960)
Hopi, Arizona, USA
Circa 1930
Carved wood (cottonwood), pigments
Height: 27.5 cm – 10 ¾ in.
Provenance
Collection Enrico Donati (1909-2008), New York
Sotheby’s New York « Important American Indian, African, Oceanic and other Works of Art from the Studio of Enrico Donati », 14 May 2010, lot 4
Collection Sheikh Saud Al-Thani, Qatar, acquired from the above
Sold
Katsina dolls (or katsinam) represent spirits or gods from the pantheon of the Pueblo peoples in the American Southwest. Given to children, katsina dolls constituted a pedagogical tool allowing them to familiarize themselves with the spiritual world and perpetuating knowledge of the founding myths on which their society was based.
This Katsina doll is the work of a Hopi master carver, Wilson Tawaquaptewa (1873-1960).
Oraibi chief W. Tawaquaptewa was both a prominent a spiritual and political Hopi leader; he is also celebrated as one of the greatest Katsina doll carvers.
A major exhibition of W. Tawaquaptewa's works was notably presented a few years ago at the Birmingham Museum of Art (Alabama, USA).
The color palette on this doll is typical of this artist's works.
For more information on this sculptor, please refer to the chapter “The Unique Katsinam of Wilson Tawaquaptewa” in the book "L'Appel des Kachinas - Katsina Calling", pages 60 to 72 (B. Walsh, J. Flak, 2024).
Cette Kachina faisait partie de la collection de l’artiste surréaliste Enrico Donati (1909-2008), une figure marquante du surréalisme, d’origine italienne, qui s’est d’abord illustré par une formation en sociologie et en musique avant de se tourner vers la peinture. Installé à Paris puis à New York, il rejoint le cercle rapproché d’André Breton et d’autres figures majeures du mouvement, apportant un souffle neuf au surréalisme grâce à ses œuvres empreintes de mystère et de formes organiques.
Dans les années 1930, Donati développe un véritable goût pour les arts amérindiens. Fasciné par les objets rituels et la dimension magique de l’art autochtone, il visite les réserves indiennes du Sud-Ouest américain et du nord du Canada, vivant plusieurs mois auprès des Apaches, Hopis, Zunis et des Inuits. Donati échange alors des objets européens contre des Kachinas, des paniers et des masques, constituant une riche collection qui marquera durablement son imaginaire.
Cette immersion ne se traduit pas, chez Donati, par l’imitation formelle de l’esthétique amérindienne, mais par l’intégration d’un esprit « primal » et magique, cherchant à révéler, à travers la matière et la texture, ce qui échappe au visible. Pour lui, l’art amérindien agit comme un catalyseur de forces mystérieuses, une approche qu’il s’efforce de retrouver dans ses propres œuvres surréalistes, où mythes, énigmes et symboles dialoguent constamment avec le monde inconnu.
Pour de plus amples informations sur l’importance des arts amérindiens pour Enrico Donati, on se référera au chapitre « Surréalisme et Hopimania » de Marie Mauzé publié dans L’Appel des Kachinas - Katsina Calling (Éditions l’Enfance de l’Art, 2024).
This Katsina doll is the work of a Hopi master carver, Wilson Tawaquaptewa (1873-1960).
Oraibi chief W. Tawaquaptewa was both a prominent a spiritual and political Hopi leader; he is also celebrated as one of the greatest Katsina doll carvers.
A major exhibition of W. Tawaquaptewa's works was notably presented a few years ago at the Birmingham Museum of Art (Alabama, USA).
The color palette on this doll is typical of this artist's works.
For more information on this sculptor, please refer to the chapter “The Unique Katsinam of Wilson Tawaquaptewa” in the book "L'Appel des Kachinas - Katsina Calling", pages 60 to 72 (B. Walsh, J. Flak, 2024).
Cette Kachina faisait partie de la collection de l’artiste surréaliste Enrico Donati (1909-2008), une figure marquante du surréalisme, d’origine italienne, qui s’est d’abord illustré par une formation en sociologie et en musique avant de se tourner vers la peinture. Installé à Paris puis à New York, il rejoint le cercle rapproché d’André Breton et d’autres figures majeures du mouvement, apportant un souffle neuf au surréalisme grâce à ses œuvres empreintes de mystère et de formes organiques.
Dans les années 1930, Donati développe un véritable goût pour les arts amérindiens. Fasciné par les objets rituels et la dimension magique de l’art autochtone, il visite les réserves indiennes du Sud-Ouest américain et du nord du Canada, vivant plusieurs mois auprès des Apaches, Hopis, Zunis et des Inuits. Donati échange alors des objets européens contre des Kachinas, des paniers et des masques, constituant une riche collection qui marquera durablement son imaginaire.
Cette immersion ne se traduit pas, chez Donati, par l’imitation formelle de l’esthétique amérindienne, mais par l’intégration d’un esprit « primal » et magique, cherchant à révéler, à travers la matière et la texture, ce qui échappe au visible. Pour lui, l’art amérindien agit comme un catalyseur de forces mystérieuses, une approche qu’il s’efforce de retrouver dans ses propres œuvres surréalistes, où mythes, énigmes et symboles dialoguent constamment avec le monde inconnu.
Pour de plus amples informations sur l’importance des arts amérindiens pour Enrico Donati, on se référera au chapitre « Surréalisme et Hopimania » de Marie Mauzé publié dans L’Appel des Kachinas - Katsina Calling (Éditions l’Enfance de l’Art, 2024).
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