AfriQue | Côte d'Ivoire
Masque Baoule
Côte d'Ivoire
Bois sculpté et peint, pigments
Fin 19ème – début 20ème siècle
Hauteur : 40 cm
Ex collection Emerson et Dina Woelffer, Los Angeles
Publié dans : Byrnes, The artist as collector,
Newport Beach, Newport Harbor Art Museum, 1975, p. 50.
Masque Baoule 40 cm ex collection Woelffer / Galerie Flak
Prix : nous consulter
L'ethnie Baoule peuple le centre et l'est de la Côte d'Ivoire. Les Baoule arrivent du Ghana dans le premier tiers du XVIIIème siècle. A l’instar des Ashanti, ils maîtrisent à leur arrivée les techniques de travail du métal. En Côte d’Ivoire, les Gouro leur transmettent les techniques concernant la sculpture du bois. La richesse de ces techniques combinées donne naissance à l’esthétique et l’art particulièrement raffiné des Baoule dont le masque ici présenté est un exemple caractéristique.
Chez les Baoule, ces masques élégants sont généralement le portrait d’un individu connu. Ils s’appellent Ndoma (le mot signifie « double ») et sont réservés pour les grandes occasions et cérémonies, notamment lors des danses de divertissement Mblo.
Selon Susan Vogel (cf. « L’art Baoule, du visible et de l’invisible », Editions Adam Biro, 1999), leur apparition est furtive et rare afin de préserver leur beauté ce qui leur a valu le surnom d’« alie kora » qui signifie « le dîner brûle ». En effet, lorsque ces masques portraits faisaient leur brève apparition, souvent en fin de journée, les femmes quittaient immédiatement leur foyer pour les admirer.
Afin de conserver leur mystère, ces masques étaient dissimulés derrière une palissade de tissus avant qu’ils ne fassent une entrée spectaculaire. Portés par les meilleurs danseurs masculins, ils étaient également accompagnés des femmes en l’honneur desquelles ils avaient été sculptés.
Ce masque était enfin utilisé lors de rites relatifs à l’agriculture et à la fertilité.
Chez les Baoule, ces masques élégants sont généralement le portrait d’un individu connu. Ils s’appellent Ndoma (le mot signifie « double ») et sont réservés pour les grandes occasions et cérémonies, notamment lors des danses de divertissement Mblo.
Selon Susan Vogel (cf. « L’art Baoule, du visible et de l’invisible », Editions Adam Biro, 1999), leur apparition est furtive et rare afin de préserver leur beauté ce qui leur a valu le surnom d’« alie kora » qui signifie « le dîner brûle ». En effet, lorsque ces masques portraits faisaient leur brève apparition, souvent en fin de journée, les femmes quittaient immédiatement leur foyer pour les admirer.
Afin de conserver leur mystère, ces masques étaient dissimulés derrière une palissade de tissus avant qu’ils ne fassent une entrée spectaculaire. Portés par les meilleurs danseurs masculins, ils étaient également accompagnés des femmes en l’honneur desquelles ils avaient été sculptés.
Ce masque était enfin utilisé lors de rites relatifs à l’agriculture et à la fertilité.
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