AmériQue du Nord | Etats-Unis
Bouclier de guerre
Etats-Unis
Bouclier de guerre
Indiens Crow ou culture voisine des Plaines
XIXe siècle
Cuir de bison et pigments
Diamètre : 37 cm
Provenance
Collection Claude Meyer, Paris
Vente Pierre Bergé & Associés, Paris, 2 avril 2012, lot 217
Collection Michel Zerolo, Paris, acquis à la vente ci-dessus
Vendu
En 1841, George Catlin décrit ainsi la préparation d’un bouclier dans l’ouvrage The Manners, Customs, and Condition of the North American Indians, (Vol. I, p. 241) :
A l’occasion de la réalisation d’un bouclier, on réunit des proches en un cercle autour du feu, on danse et chante pour implorer le Grand Esprit d’insuffler au bouclier le pouvoir de le protéger de ses ennemis (…). La peau, que l’on maintient la tendue près du brasier, se contracte jusqu’à atteindre la moitié de sa taille initiale. La colle dont elle a été préalablement enduite est absorbée et la peau chauffée s’épaissit jusqu’à devenir dure et suffisamment résistante pour pouvoir arrêter les flèches voire aux balles. Alors seulement la danse cesse et le feu est éteint.
Une fois refroidie et découpée selon la forme souhaitée, la peau est généralement peinte avec un « symbole-médecine » ou totem : la figure d’un aigle, d’un hibou, d’un bison ou d’un autre animal, censé le protéger du danger. (…)
Ces boucliers sont portés par tous les guerriers de cette région [Upper Missouri River] pour leur protection au combat, ceux-ci se déroulant presque toujours à cheval.
A l’occasion de la réalisation d’un bouclier, on réunit des proches en un cercle autour du feu, on danse et chante pour implorer le Grand Esprit d’insuffler au bouclier le pouvoir de le protéger de ses ennemis (…). La peau, que l’on maintient la tendue près du brasier, se contracte jusqu’à atteindre la moitié de sa taille initiale. La colle dont elle a été préalablement enduite est absorbée et la peau chauffée s’épaissit jusqu’à devenir dure et suffisamment résistante pour pouvoir arrêter les flèches voire aux balles. Alors seulement la danse cesse et le feu est éteint.
Une fois refroidie et découpée selon la forme souhaitée, la peau est généralement peinte avec un « symbole-médecine » ou totem : la figure d’un aigle, d’un hibou, d’un bison ou d’un autre animal, censé le protéger du danger. (…)
Ces boucliers sont portés par tous les guerriers de cette région [Upper Missouri River] pour leur protection au combat, ceux-ci se déroulant presque toujours à cheval.
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