AmériQue du Nord | Nouveau-Mexique
Poupée Kachina
Nouveau-Mexique
Hilili Katsina
Zuni
Vers 1910
Bois sculpté, pigments, tissus et crin de cheval
Hauteur : 30.5 cm
Provenance
Collection George Everett Shaw, Etats-Unis
Collection Hugh and Gay Eaton, Etats-Unis, acquis du précédent
Sotheby’s New York « Important American Indian Art and Western Paintings from the Collection of Hugh and Gay Eaton », 21 mai 2015, lot 39
Collection privée, acquis à la vente ci-dessus
Publication
« Art of the Ancestors: Antique North American Indian Art », Aspen Museum of Art, Colorado, 2004, p. 139
Kachina Zuni Hilili 30.5 cm / Galerie Flak
Prix : nous consulter
Les poupées Kachina (Katsinam) représentent les esprits ou dieux du panthéon des Indiens Pueblo du Sud-Ouest des États-Unis. Offertes aux enfants, les Kachinas constituaient un outil pédagogique leur permettant de se familiariser avec le monde spirituel et de perpétuer la connaissance des mythes fondateurs au sein de la société.
Barton Wright note dans « Kachinas of the Zuni » (1985, Northland Press/Southwest Museum, pages 110-112) que la danse Hilili, nommée d'après le cri que pousse le Danseur Kachina qui l’exécute, provient à l’origine des cultures voisines Acoma ou Laguna. Introduite chez les Zunis dans les années 1880 et plus tard chez les Hopis entre 1910 et 1912, la danse est organisée dans le village de Zuni après les cérémonies du Solstice d'Hiver. Elle met en scène des danseurs Hilili et leurs homologues féminins, les Hilili Okya, accompagnés d'un chœur de chanteurs et de danseurs représentant des aigles. La danse Hilili se caractérise par des mouvements semblables à ceux des oiseaux et des cris perçants. Les symboles guerriers y sont omniprésents et la tenue des danseurs Hilili le reflète. Le danseur porte ainsi une bandoulière contenant des cartouches ou des pointes de flèches, une fourrure de chat sauvage sur les épaules, et des serpents sont peints sur son visage. Le rituel se conclut par l'aspersion de farine de maïs sur les danseurs Katsina, d’où dérive le nom de la cérémonie Yakokanna (ou Hilili Kohanna), "kohanna" étant un mot d’origine Laguna signifiant « maïs ».
Barton Wright note dans « Kachinas of the Zuni » (1985, Northland Press/Southwest Museum, pages 110-112) que la danse Hilili, nommée d'après le cri que pousse le Danseur Kachina qui l’exécute, provient à l’origine des cultures voisines Acoma ou Laguna. Introduite chez les Zunis dans les années 1880 et plus tard chez les Hopis entre 1910 et 1912, la danse est organisée dans le village de Zuni après les cérémonies du Solstice d'Hiver. Elle met en scène des danseurs Hilili et leurs homologues féminins, les Hilili Okya, accompagnés d'un chœur de chanteurs et de danseurs représentant des aigles. La danse Hilili se caractérise par des mouvements semblables à ceux des oiseaux et des cris perçants. Les symboles guerriers y sont omniprésents et la tenue des danseurs Hilili le reflète. Le danseur porte ainsi une bandoulière contenant des cartouches ou des pointes de flèches, une fourrure de chat sauvage sur les épaules, et des serpents sont peints sur son visage. Le rituel se conclut par l'aspersion de farine de maïs sur les danseurs Katsina, d’où dérive le nom de la cérémonie Yakokanna (ou Hilili Kohanna), "kohanna" étant un mot d’origine Laguna signifiant « maïs ».
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