AfriQue | Côte d'Ivoire
Masque Bété
Côte d'Ivoire
Bois sculpté et laiton
Fin du 19ème ou début du 20ème siècle
Hauteur : 28 cm
Ex collection Olivier Castellano, Paris
Publié: « Masks of the We and neighbours », A. Schlag, 2022
Masque Bété 28 cm / Galerie Flak
Prix : nous consulter
« Les Bété sont un peuple de cultivateurs vivant dans le Sud-Ouest de la Côte d’Ivoire. Seul le territoire occidental des Bété témoigne d’une tradition masquée qui s’inspire des modèles des Wé, utilisés par la société gla et transmis par l’intermédiaire des Nyabwa voisins. » (L’autre Visage, Masques Africains de la collection Barbier-Mueller, Ed. Biro, 1997).
Comme l’indique Serge Schoeffel (Masques Bete, 2013), la première étude sur les Bété est publiée en 1939 par E. Dunglas (Coutumes et mœurs des Bété, Paris, 1939) mais il ne fait aucune mention de l’existence de masque ou de sculpture. Denise Paulme, chef du département de l’Afrique Noire au Musée de l’Homme à Paris de 1937 à 1961, publie en 1962 une étude de terrain sur les Bété s’étant déroulée en 1958 (Une société de Côte d'Ivoire hier et aujourd'hui : les Bété, 1962, p. 134). Elle est la première à parler de l’existence de masques : « ... on nous assura que les personnages masqués qui esquissent quelques pas de danse lors des levées de deuil, ou qui s’exhibent à Daloa pour les fêtes officielles, jadis avaient leur rôle dans les sorties guerrières. Un masque à l’aspect terrifiant demeurait à la sortie du village, barrant la route aux fuyards ; premier à accueillir le retour des vainqueurs, il précédait ceux-ci dans leur rentrée triomphale. Les masques intervenaient de toute évidence au cours de la fête qui marquait le rétablissement de la paix entre deux villages. L’institution aujourd’hui est tombée en désuétude. ». Ces masques de guerre Bété impressionnent par leur visage terrifiant, matérialisant les forces hostiles de la forêt.
Comme l’indique Serge Schoeffel (Masques Bete, 2013), la première étude sur les Bété est publiée en 1939 par E. Dunglas (Coutumes et mœurs des Bété, Paris, 1939) mais il ne fait aucune mention de l’existence de masque ou de sculpture. Denise Paulme, chef du département de l’Afrique Noire au Musée de l’Homme à Paris de 1937 à 1961, publie en 1962 une étude de terrain sur les Bété s’étant déroulée en 1958 (Une société de Côte d'Ivoire hier et aujourd'hui : les Bété, 1962, p. 134). Elle est la première à parler de l’existence de masques : « ... on nous assura que les personnages masqués qui esquissent quelques pas de danse lors des levées de deuil, ou qui s’exhibent à Daloa pour les fêtes officielles, jadis avaient leur rôle dans les sorties guerrières. Un masque à l’aspect terrifiant demeurait à la sortie du village, barrant la route aux fuyards ; premier à accueillir le retour des vainqueurs, il précédait ceux-ci dans leur rentrée triomphale. Les masques intervenaient de toute évidence au cours de la fête qui marquait le rétablissement de la paix entre deux villages. L’institution aujourd’hui est tombée en désuétude. ». Ces masques de guerre Bété impressionnent par leur visage terrifiant, matérialisant les forces hostiles de la forêt.
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