océanie | Nouvelle-Zélande
Lance Maori
Nouvelle-Zélande
Bâton de combat pouwhenua
Bois sculpté et coquillage paua (haliotide)
19ème siècle
Hauteur : 174 cm
Ex collection Ernst Ohly, Londres, 1961
Ex collection Peter Schnell entre 1961 et 2003
Ex Sotheby’s Paris, décembre 2003 lot 226
Ex collection privée, France acquis lors de la vente ci-dessus
Massue Maori pouwhenua 174 cm / Galerie Flak
Prix : nous consulter
La guerre faisait partie intégrante de la vie Maori. Les causes de conflits, complexes et diverses, trouvaient leurs origines dans les compétitions entre tribus se disputant des territoires ou des ressources ou bien pouvaient être liées à des représailles suite à des « insultes » ou une attaque contre un village ou un mana (pouvoir sacré).
Les techniques de guerre étaient enseignées aux enfants dès le plus jeune âge dans la Hare tu taua (maison des arts martiaux). Les jeunes garçons et les jeunes filles étaient entrainés aux arts de la guerre par l’intermédiaire de jeux. Puis, à l’adolescence, étaient inculqués un enseignement de combats rapprochés, accompagnés d’armes à manche court et à manche long. Les jeunes hommes de haut rang s’illustrant brillamment au combat recevaient un enseignement plus poussé centré autour des stratégies militaires et des tactiques de combat.
Un guerrier gagnait sa réputation sur le champ de bataille. Les « champions » pouvaient alors tester leurs talents lors de duels. Les vainqueurs en ressortaient avec une notoriété décuplée et leurs exploits étaient ventés lors de chants.
Si les hommes acquéraient en renommée, les armes le pouvaient également par association avec leur possesseur. Chaque arme jouissait de son propre nom mais aussi de mana (pouvoir) et de tapu (sacré). Les armes gagnaient en mana lorsque leur détenteur protégeait le whanau (famille), le hapu (clan) ou le iwi (tribu) des agresseurs. Les guerriers préservaient le mana de la tribu à travers la réussite des batailles.
Il est dit que certaines armes détenaient des pouvoirs surnaturels tellement tapu qu’elles étaient craintes et maintenues à distance de peur d’apporter la malchance.
La massue pouwhenua, de forme élégante, est une arme très efficace entre les mains d'un guerrier habile. Sa rau (lame) est plus grande et plus lourde que celle d'une massue taiaha. L'extrémité opposée s'effile en une pointe de couteau. Cet exemple du XIXe siècle présente une une partie finement sculptée sur le manche.
Les techniques de guerre étaient enseignées aux enfants dès le plus jeune âge dans la Hare tu taua (maison des arts martiaux). Les jeunes garçons et les jeunes filles étaient entrainés aux arts de la guerre par l’intermédiaire de jeux. Puis, à l’adolescence, étaient inculqués un enseignement de combats rapprochés, accompagnés d’armes à manche court et à manche long. Les jeunes hommes de haut rang s’illustrant brillamment au combat recevaient un enseignement plus poussé centré autour des stratégies militaires et des tactiques de combat.
Un guerrier gagnait sa réputation sur le champ de bataille. Les « champions » pouvaient alors tester leurs talents lors de duels. Les vainqueurs en ressortaient avec une notoriété décuplée et leurs exploits étaient ventés lors de chants.
Si les hommes acquéraient en renommée, les armes le pouvaient également par association avec leur possesseur. Chaque arme jouissait de son propre nom mais aussi de mana (pouvoir) et de tapu (sacré). Les armes gagnaient en mana lorsque leur détenteur protégeait le whanau (famille), le hapu (clan) ou le iwi (tribu) des agresseurs. Les guerriers préservaient le mana de la tribu à travers la réussite des batailles.
Il est dit que certaines armes détenaient des pouvoirs surnaturels tellement tapu qu’elles étaient craintes et maintenues à distance de peur d’apporter la malchance.
La massue pouwhenua, de forme élégante, est une arme très efficace entre les mains d'un guerrier habile. Sa rau (lame) est plus grande et plus lourde que celle d'une massue taiaha. L'extrémité opposée s'effile en une pointe de couteau. Cet exemple du XIXe siècle présente une une partie finement sculptée sur le manche.
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