Archives | Alaska
Pointe de lance
Alaska
Extrémité de harpon pour la chasse aux oiseaux
Culture Old Bering Sea I, Okvik
200 avant J.C. – 100 après J.C.
Ivoire marin
Longueur : 13 cm
Ex Sotheby’s New York, 30 nov. 1995, lot 447
Ex collection Bill & Carol Wolf
Ex collection Donald Ellis
Ex collection privée française
Exposé et publié
« Gifts from the Ancestors » Princeton University Art Museum, 2009- 2010, pl. 71 p. 302
« Art of the Arctic, Reflections of the Unseen », Donald Ellis, 2016, pl. 45 p. 60
Vendu
Les plus anciennes sculptures de l’art eskimo archaïque sorties du permafrost gelé remontent à près de 2500 ans. Elles recèlent une poésie, un mystère et une puissance d’évocation uniques.
Stylisation des traits, alliance de naturalisme et de symbolisme, finesse de la sculpture, sobriété et hiératisme, voilà les maîtres-mots qui caractérisent cette esthétique plurimillénaire dont le parallèle avec l’art moderne est saisissant.
Les chasseurs de l’Arctique ornent depuis des temps immémoriaux leur équipement de chasse de motifs chamaniques afin d'accroître leur puissance surnaturelle et maximiser leur efficacité.
Tout au long de l'histoire, les cultures Eskimo ont partagé la croyance que chaque élément du monde physique est imprégné d'un esprit, une force vitale nommée inua.
Afin de gagner la faveur des esprits qui contrôlent les animaux, un chasseur devait approcher sa proie de manière respectueuse. Selon les coryances Eskimo, les objets sculptés, par leur beauté, attiraient la proie et honoraient en même temps son esprit. Par aillleurs, les représentations sculptées de grands prédateurs comme les ours polaires ou les rapaces guidaient symboliquement le chasseur vers sa proie.
Le harpon était considéré comme un conduit vers le mondes des esprits, un messager entre les humains et les animaux marins.
Stylisation des traits, alliance de naturalisme et de symbolisme, finesse de la sculpture, sobriété et hiératisme, voilà les maîtres-mots qui caractérisent cette esthétique plurimillénaire dont le parallèle avec l’art moderne est saisissant.
Les chasseurs de l’Arctique ornent depuis des temps immémoriaux leur équipement de chasse de motifs chamaniques afin d'accroître leur puissance surnaturelle et maximiser leur efficacité.
Tout au long de l'histoire, les cultures Eskimo ont partagé la croyance que chaque élément du monde physique est imprégné d'un esprit, une force vitale nommée inua.
Afin de gagner la faveur des esprits qui contrôlent les animaux, un chasseur devait approcher sa proie de manière respectueuse. Selon les coryances Eskimo, les objets sculptés, par leur beauté, attiraient la proie et honoraient en même temps son esprit. Par aillleurs, les représentations sculptées de grands prédateurs comme les ours polaires ou les rapaces guidaient symboliquement le chasseur vers sa proie.
Le harpon était considéré comme un conduit vers le mondes des esprits, un messager entre les humains et les animaux marins.
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