océanie | Papouasie-Nouvelle-Guinée
Porte Telefolmin
Papouasie-Nouvelle-Guinée
Porte d’entrée Amitung de maison cérémonielle
Haut Sepik
Bois sculpté et pigments
Début du 20ème siècle
Hauteur : 235 cm
Ex collection Loed & Mia Van Bussel, Amsterdam
Ex collection particulière, Paris
Porte Telefolmin 235 cm / Galerie Flak
Prix : nous consulter
Dans les villages Telefolmin, à la source du fleuve Sepik dans les Hautes Terres de Nouvelle-Guinée, les " amitung " (portes sculptées) étaient fixées devant les maisons rituelles.
Comme l'indique le musée NSW Art Gallery de Sydney, chez les Telefolmin et les peuples voisins des Highlands, les reliques des ancêtres étaient conservées dans les maisons familiales et les maisons des hommes. Le droit de placer une planche sculptée et peinte devant l’entrée d’une maison signifiait que cette maison était digne d’y recevoir les reliques. Ailleurs, la " chaleur " de ces reliques était considérée comme un danger pour le bien-être des femmes et des enfants, si bien que les reliques n'étaient conservées que dans les maisons rituelles des hommes ou dans les abris sous roche voisins.
L'orifice circulaire à la base de la sculpture permettait aux occupants d'entrer et de sortir de la maison. La taille réduite de cette entrée ne permettait le passage que d'un individu à la fois.
Selon les témoignages recueillis auprès des Telefolmin, la composition générale d’une amitung rassemble des représentations peintes et sculptées ayant chacune une signification spécifique. Certains ethnologues occidentaux suggèrent que la forme générale représenterait dans sa globalité une figure humaine stylisée.
Comme l'indique le musée NSW Art Gallery de Sydney, chez les Telefolmin et les peuples voisins des Highlands, les reliques des ancêtres étaient conservées dans les maisons familiales et les maisons des hommes. Le droit de placer une planche sculptée et peinte devant l’entrée d’une maison signifiait que cette maison était digne d’y recevoir les reliques. Ailleurs, la " chaleur " de ces reliques était considérée comme un danger pour le bien-être des femmes et des enfants, si bien que les reliques n'étaient conservées que dans les maisons rituelles des hommes ou dans les abris sous roche voisins.
L'orifice circulaire à la base de la sculpture permettait aux occupants d'entrer et de sortir de la maison. La taille réduite de cette entrée ne permettait le passage que d'un individu à la fois.
Selon les témoignages recueillis auprès des Telefolmin, la composition générale d’une amitung rassemble des représentations peintes et sculptées ayant chacune une signification spécifique. Certains ethnologues occidentaux suggèrent que la forme générale représenterait dans sa globalité une figure humaine stylisée.
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