AmériQue du Nord | Alaska
Pointe de Harpon
Alaska
Culture Old Bering Sea
400 – 800 après J.C.
Ivoire marin
Longueur : 13cm
Ex collection Paul Steinhacker, New York, collecté sur St Lawrence Island en 1978.
Ex collection privée, Canada.
Pointe de harpon Ex Steinhacker 13 cm / Galerie Flak
Prix : nous consulter
Les plus anciennes sculptures de l’art eskimo archaïque sorties du permafrost gelé remontent à près de 2500 ans. Elles recèlent une poésie, un mystère et une puissance d’évocation uniques.
Stylisation des traits, alliance de naturalisme et de symbolisme, finesse de la sculpture, sobriété et hiératisme, voilà les maîtres-mots qui caractérisent cette esthétique plurimillénaire dont le parallèle avec l’art moderne est saisissant.
Les chasseurs de l’Arctique ornent depuis des temps immémoriaux leur équipement de chasse de motifs chamaniques afin d'accroître leur puissance surnaturelle et maximiser leur efficacité.
Tout au long de l'histoire, les cultures Eskimo ont partagé la croyance que chaque élément du monde physique est imprégné d'un esprit, une force vitale nommée inua.
Afin de gagner la faveur des esprits qui contrôlent les animaux, un chasseur devait approcher sa proie de manière respectueuse. Selon les coryances Eskimo, les objets sculptés, par leur beauté, attiraient la proie et honoraient en même temps son esprit. Par aillleurs, les représentations sculptées de grands prédateurs comme les ours polaires ou les rapaces guidaient symboliquement le chasseur vers sa proie.
Le harpon était considéré comme un conduit vers le mondes des esprits, un messager entre les humains et les animaux marins.
Stylisation des traits, alliance de naturalisme et de symbolisme, finesse de la sculpture, sobriété et hiératisme, voilà les maîtres-mots qui caractérisent cette esthétique plurimillénaire dont le parallèle avec l’art moderne est saisissant.
Les chasseurs de l’Arctique ornent depuis des temps immémoriaux leur équipement de chasse de motifs chamaniques afin d'accroître leur puissance surnaturelle et maximiser leur efficacité.
Tout au long de l'histoire, les cultures Eskimo ont partagé la croyance que chaque élément du monde physique est imprégné d'un esprit, une force vitale nommée inua.
Afin de gagner la faveur des esprits qui contrôlent les animaux, un chasseur devait approcher sa proie de manière respectueuse. Selon les coryances Eskimo, les objets sculptés, par leur beauté, attiraient la proie et honoraient en même temps son esprit. Par aillleurs, les représentations sculptées de grands prédateurs comme les ours polaires ou les rapaces guidaient symboliquement le chasseur vers sa proie.
Le harpon était considéré comme un conduit vers le mondes des esprits, un messager entre les humains et les animaux marins.
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